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Dans ton iris...

Dans ton iris gauche. Ce matin,Liège n'existe plus Ton regard me griffe Et soudain,Venise transparaît Dans ton iris gauche. Une gare sans train Un quai sans vaporetto Toutes les issues fermées Cette ville ocre et rose s'impatiente. Adjani chante son «...

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Malgré toi.

Malgré toi. Des migrations de désir Se meuvent Sur la ligne de ton sourcil Une île de pages blanches T'attend Au détour de ton cri. Cette fêlure muette T'écrit Dans la marge indécise. Tu choisis ton désert Te poursuit Un venin Délicieusement.

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Grand - Père.

Grand-Père Saccager la mémoire Taillader les souvenirs Obstruer le regard Mais Le corps En de multiples brèches Porte ses coups. Sables mouvants Couleurs Rides Creux Implacablement Peau sillonnée de griffes Piège sans équivoque Le signe ne ment pas. Grand-Père,........t'en...

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Le désert...

Le désert Le désert S'injecte dans mes veines S'ensablent mes artères et ma bouche. S'enlise mon cerveau S'égrène mon sang. Je crache sur mon visage Ecorché par les blizzards Je respire à compte-gouttes... Le désert est un mirage: Je viens de me réveiller....

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Dérive

La dérive. La dérive Au mitan du regard Les pupilles Catapultées dans le bas ventre Détone Le blanc de l'oeil La déroute Le plus court chemin entre deix territoires Surgit La fascination.

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Un carré blanc

Un carré blanc. Un carré blanc De l'encre bleue Des sillons nerveux Une citation pour le rythme Un alinéa pour la gorgée de café Et surtout Des entre-lignes Des étoiles filantes Ou des échardes Qui s'évadent de la page Et se ramifient Sur mes désirs....

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Bonnheur en marche.

Bonheur en marche. Je garderai ton pas à pas Sur la terrasse de mon coeur, Et l'usage étonné De ton souffle sur le front. Je garderai ta grande main A portée de ma lumière, Et tes genoux Tout près de mon appel. La route en missive Et le timbre sonore...

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L'amour sous la pluie des sapins..

L'amour dans l'immense lueur, Sous la pluie de sapins. Sérénité du front à l'éclat du regard, Les cheveux trop cachés ou plutôt trop cachants. Le coeur humide dans la main douce et sèche, Toute larme pendue à l'interne de l'âme, Ne sachant bien jamais...

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On dit que là-bas...

On dit que là-bas Des hommes nus sur leurs chevaux de miel Se nourrissent de dattes Arrachées aux palmes du soleil. Des fontaines pensives Jettent l'eau à plein marbre Dans le pavé jauni du patio envoûté. Une fille y passe Traînant de longues files d'enfants...

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Heureuse.

Notre maison. Notre maison assise Sur un rocher pointu N'a pas peur du vertige. Parfois, pour l'embellir, Face à moi,un enfant Se tient, nous écoute Tiens,me dit l'enfant, Que fais-tu là Dans ce fatras De signes et d'équivalences? Je ne fais pas, Je suis,...

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