Est-il encore hiver ? Dans ce réveil au bois ? Miracles et merveilles... Hiver, assez de toi, Vers l'abîme appareille. Voudrais-tu t'imposer A qui te nargue en face, Et ,'hésite à moquer Tout ce qui le menace ? Cet amour de l'été Leur apporte la joie,...

Révoltée. Mourant de solitude et regrettant l'hier, L'amour en vain se cogne aux vitres de la chambre, La grisaille et la pluie ont fané les fleurs d'ambre Qui s'ouvraient en juillet... Lors, il s'en vient l'enfer. En son coeur, il n'est plus que larmes...

Promesse. Toute fragilité... Mais, par sa volonté, Elle sera sa force... Il n'y a pas divorce, Car l'amour sublimé Est tout à l'être aimé. Mais lui, le réconfort, Le guide, et sait le port Où déposer les armes, Loin de toutes alarmes, Et, quel que soit...

Jusqu'au soir. Jusqu'au soir résignée aux cieux tout assombris, Elle avait, en l'été, puisé fraicheur première... Après l'hier si bref, son âme est bien trop fière Pour implorer encore le moindre compromis. Ce renouveau de mai, le monde l'interdit, Mais...

« Sic transit amor mundi ...« Il n'était éternel, ce destin loin du gris ! L'amour a ranimé, fulguré, la lumière. Hélas ! Empoisonnée, une étreinte dernière... Ce fut bref..... Leurs espoirs, désirs, anéantis ! Le tunnel débouchait sur un vert paradis......

Jardin. Leur jardin très secret ? Un parc aux doux ombrages Où vibrent les ramages Dans l'or-vert de juillet. Un Corot si léger, Où dansent les sylphides, Sur les notes fluides D'un pipeau bocager... On y trouve gavés, Sur l'écorce d'un hêtre Planté par...

Pourquoi ? Sa bouche a t-elle dit « je t'aime « , Peut on rêver ces moments là ? Son coeur lointain n'est plus le même Qu'au vert décor du joli bois. En ses bras forts l'a t-il pressée ? Dans l'étreinte d'un fol amour ? Etait-ce une âme submergée, Se...

Comment. Comment, au long des mois, ne pas avoir compris La flamme de ses yeux, lorsqu'ils étaient surpris Pleins de tendre chaleur ? Mais pouvait-elle y croire Quand rien ne l'atteignait, seule en sa tour d'ivoire ? Comme il chante, l'éveil de ce printemps...

Coup de fil. O Dieu ! Quelle douceur, et quelle force aussi, Ces mots de passion qu'il répète en la nuit ! Elle en tremble d'émoi, brasier neuf à son âme, Eprouvant ce mystère : en elle une autre femme. Apprendre ainsi qu'il l'aime, et qu'il l'aime toujours...

Sa voix disait. Sa voix disait douceur, Unique, amour, tendresse, Au bois plein de langueur... Et l'absence te blesse. Que ses bras étaient chauds Quand le chant, le mot tendre, Offraient de doux appeaux... Et qu'il est vain d'attendre ! Attendre quoi,...