Top articles
-
Mes cathédrales
Mes cathédrales. Cathédrales, chantez Au milieu des silences ! Cathédrales, chantez, Cathédrales, priez, Sombres et recueillies ! Moines parmi les foules, Cagoule rabattue Sur vos surplis de nefs, Dominez, cathédrales Les villes d’autrefois Aux toits...
-
Entre dans mon poème.
Entre dans mon poème… Viens, entre dans mon poème… Il est là, tout prêt, il t’attend. Viens, entre dans le prologue, Lis-le, découvre-le, prends ton temps. Et puis, tourne les pages, Et va de strophe en strophe. Ecoute les soupirs, et plonge. Viens, entre...
-
L'arbre aux fées.
L’arbre aux fées. La flamme du soleil embrase Les hêtres et les chênes. Couple sylvestre mythique Qu’avaient déjà formé les grecs. A Zeus ? le chêne, Incarnation de la force virile. A Héta, son épouse, le hêtre, Symbole de la connaissance féminine. Et...
-
Une clochette cristalline.
Une clochette cristalline Frissonne dans le matin, Elle annonce, pure et fine, L’arrivée des mots et des rimes… Viennent les fiers alexandrins, Un peu imbus de leur personne . Suivent de jolis quatrains Qui parlent de feuilles d’automne… Mais moi, ceux...
-
Vent d'automne.
Vent d’automne. Voici le vent d’octobre, insidieux et si fort, Qui traverse les champs, d’un éclair matinal, Qui chevauche, déchaîné, les montagnes et le val, Les vignes, l’olivier, la lavande et la flore. Dans les bois tout tremblants, où de la vie encore...
-
Julos Beaucarne: Quelques " tu "
Quelques " tu " à te dire, Quelques " ils" vont médire, Mes " je " n’écouteront pas, Quelque " nous " à construire, Quelques " vous " à reconduire, A la frontière des " ils ". L’envie de te tutoyer avec mon corps, Me noyer tout au fond de ton âme, Parler...
-
Arthur Rimbaud: Le balai.
C'est un humble balai de chiendent, trop dur Pour une chambre ou pour la peinture d'un mur. L'usage en est navrant et ne vaut pas qu'on rie. Racine prise à quelque ancienne prairie Son crin inerte sèche : et son manche a blanchi. Tel un bois d'île à la...
-
Rudyard Kipling: IF.
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir; Si tu peux être amant sans être fou d'amour, Si tu peux être fort sans cesser d'être...
-
Toi qui a croisé mon chemin: L'amitola.
Toi qui a croisé mon chemin toi qui as changé ma vie tu es si loin de moi Sur le sol ocre de ta prairie Tu es dans ton tipi tout blanc tant de bonheur d'amour de joie je pense à tes yeux qui brillent, à ta douceur, à ton sourire, À ta gentillesse incroyable....
-
Requiem pour un insecte.
Requiem pour un insecte. Un insecte bizarre S’est posé ce matin, Venant du frais jardin, Il s’étire, il se pare. Dans le soleil avare, Il propose un corps fin, Etrange, smaragdin, Sur ma vitre, être rare. Je veux lui crier « gare ! » Lui dire qu’un bec...
-
Le "Progrès "
Le « Progrès ». A moins d’appartenir au banal clan touriste Du niveau de Panurge – « En rangs par quatre, un, deux « , A l’horaire très strict et souvent un peu triste, Vous pourrez découvrir l’itinéraire heureux. C’est le site inconnu, loin du coin trop...
-
A Julos.
A Julos. Et l’homme était debout Sur ses rouleaux de câble, Les deux bras grands ouverts Il regardait le ciel… Et pendant ce temps là Au-delà de la mer, Un homme commandait Et détruisait la terre… Et puis tous les enfants Qui dévoraient des pommes S’empoisonnaient...
-
Julos Beaucarne: Bateau des confiances.
bateau des confiances A tant chercher reconnaissance Je ne me suis plus reconnu J’attendais que de hautes instances Me consacrent quand j’étais nu J’ai fait la rude expérience D’oublier de croire en moi Si je regarde les distances Le beau temps est devant...
-
Je ne m'intéresse pas...
Je ne m'intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie, Je veux savoir à quoi tu aspires, Et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton coeur. Je ne m'intéresse pas à ton âge. Je veux savoir, si pour la quête de l'amour et de tes rêves, Pour...
-
Pour toi.
Pour toi Pour toi, jeune désenchantée, Pour vaincre ton tourment secret Et chasser ton mortel ennui; Pour toi, jeune désabusée, Quand le jour s'éteindra Et que viendra la nuit, J'irai fendre les flots Au mouvant océan Et sans crainte saisir A la crête...
-
Pour découvrir.
Pour découvrir… Pour découvrir le printemps de tes lèvres J’ai besoin de tant de fraîcheur d’âme De tant de fantaisie légère De tant d’ivresse et d’insouciance Et de tendresse dans mes yeux. Pure découvrir l’été chaud de ton corps J’ai besoin de tant...
-
Eclaircie.
Eclaircie Mon ciel de brouillard et de tulle, Ma campagne de perles d’eau, Votre spectacle est mon credo : J’aime ce vol de libellule. Au ras des flots,à fleur d’étang, Présence vibrante et légère, Ame d’un lutin de naguère, Nuton rieur et bon enfant....
-
Mon arbre à bisous.
Sur mon arbre à bisous, il y a des cerises, des jolies cerises rouge foncé, des hedelfinger, bien grosses et bien croquantes, elles sont remplies de jus, de bon nectar sucré, quand on les mange, le jus coule aux commissures des lèvres, pour qu’avec ta...
-
Modèles éternels.
Modèles éternels. Bien servi ce capuccino ! L’adolescent du Trecento, même en blue -jeans –est tête à peindre. Quand le beau carabiniero Vous fait penser au bronzino. Ce sont d’adorables putti Qui rappellent Boticelli. Leur mère,au profil de madone, Doit...
-
Diamants du matin.
Diamants du matin. Une brume prise à contre-jour Les arbustes, les brindilles et les feuilles encore résistantes Tous et toutes recouvertes d’une pellicule de glace, de gel matinal Un gel qui s’étend ety recouvre la nature entière, Mais il n’est pas encore...
-
A la grande réserve.
La belle réserve. A la belle réserve, Les squaws ne viennent plus, Pour se rouler dans l’herbe Où elles sont tant venues… On y voyait parfois Des chamans, des sorciers, On voyait des carquois D’osselets décorés… Et les squaws musardaient Entre les grandes...
-
Au gré du vent.
Au gré du vent… Laissons les enfants à leurs rêves fous. Sans peine, ils bâtissent de si beaux mondes ! Laissez le poète à ses rendez-vous, L’amant de la muse est l’ami des rondes. Pigeon vole, vole…A qui le baiser ? A toi Chantereine, à toi pigeon vole…...
-
Le bonheur.
Le bonheur n'était rien qu'une fleur éphémère cueillie sans s'en douter un matin de printemps; que la vive clarté d'un fugitif instant, que les doigts de ta mère écartant les rideaux, le rire de ton père penché sur ton berceau, tes yeux qui caressaient...
-
Une histoire d'amour
Une histoire d’amour. J’ai pris son regard dans mes yeux, J’ai senti mon cœur chavirer, Comme un esquif, dans les flots bleus, Sans même oser lui parler. Je l’ai appelé de temps en temps, Pour un avis, pour un conseil, Mais il ne comprenait pas, Que de...
-
Julos Beaucarne: Bateau des confiances.
bateau des confiances A tant chercher reconnaissance Je ne me suis plus reconnu J’attendais que de hautes instances Me consacrent quand j’étais nu J’ai fait la rude expérience D’oublier de croire en moi Si je regarde les distances Le beau temps est devant...