Le jardin.
Jardin.
Leur jardin très secret ?
Un parc aux doux ombrages
Où vibrent les ramages
Dans l'or-vert de juillet.
Un Corot si léger,
Où dansent les sylphides,
Sur les notes fluides
D'un pipeau bocager...
On y trouve gavés,
Sur l'écorce d'un hêtre
Planté par quelque ancêtre,
Deux prénoms enlacés.
Sur les étangs ombreux,
L'élégance des cygnes...
Pour eux, quel décor, digne
D'un destin lumineux !
Sous les rayons dorés,
Posent des fleurs exquises
Que caressent les brises,
Chers pétales pourprés !
Ne connaissent l'hiver,
Quand l'amour les escorte ;
Il n'est méchante porte
Ni demain ni d'hier...
Un haut « Carpe Diem «
S »inscrit aux nobles grilles,
Et les douces charmilles
Sont leur Jérusalem !